Le conseil de sécurité ONU a considéré ces faits inexacts et susceptibles de provoquer l'aggravation de la crise.
Les faussetés des allégations de la RDC résultent d'une manuvre de diversion dont les formules chocs masquent les faiblesses et le creux des accusations.
Il est notoirement connu que les FARDC sont confrontés à d'énormes défis pour le maintien de la sécurité et la protection des civils en RDC.
Le conseil de sécurité des nations réuni ce 31 mai 2022 a estimé urgent de désamorcer le climat de tension et d'obtenir que les efforts régionaux en cours, dont le processus de Nairobi soit mis en exécution.
Il s'agit d'un nouvel élan qui amène le gouvernement de la RDC et tous groupes armés (cent trente-cinq au total) entrent dans le processus de désarmement et de démobilisation.
Le Rwanda a rejeté catégoriquement les allégations de soutien au M23 devant le conseil de sécurité. Indiquant que concernant les ressortissants congolais dont les doléances doivent être entendues en interne en RDC.
Dénonçant au passage la résurgence du discours de haine (anti tutsi) et les appels au génocide encouragés par certains politiciens.
L'envoyé spécial du secrétaire général des nations unies pour la région des grands lacs, Mr Huang Xia a réitéré la pertinence de sa stratégie d'engagement des groupes armés dans le processus de paix.
Il a rappelé que la région n'a pas d'une nouvelle crise, qu'il faut a tut prix préserver les progrès acquis ces dernières années et maintenir les canaux diplomatiques ouvert à tous les niveaux.
Depuis le 6 mai 2021, l'état de siège au Nord Kivu et en Ituri peine a donné des résultats tangibles. Les FARDC se sont montré incapables d'endiguer l'insécurité. Elle est allée plutôt crescendo.
Il s'avère qu'il y a une mauvaise planification stratégique, une superposition de commandements militaires, une coordination inexistante, un déficit criant de moyens logistiques, un manque de prise en charge des effectifs déployés sur terrain et tutti quanti
Ce qui illustre à suffisance les limites inhérentes au recours des opérations militaires pour résoudre les conflits aux multiples racines.
Des déplacements des civils, une crise humanitaire sans précèdent, la fermeture des écoles pour les enfants, l'interdiction d'emprunter certains axes routiers pourtant vitaux pour les populations.
Le gouvernement congolais devrait mettre en uvre une stratégie globale pour s'attaquer aux causes profondes et structurelles de la détérioration sécuritaire à l'est du pays.
Tite Gatabazi
Source : https://fr.igihe.com/Les-faiblesses-des-accusations-de-la-RDC-contre-le-Rwanda.html
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