Plusieurs invités, dont un représentant du ministère de l'Intérieur et le maire de la ville de Bujumbura, avaient pris part à l'échange organisé par l'Olucome avec des organisations de la société civile.

L'incident a eu lieu après le mot d'accueil, une pause-café et la reprise des activités, qui étaient axées sur la prévention des détournements de fonds publics et leur recouvrement. Les policiers ont demandé à parler à l'organisateur pour savoir s'il avait les autorisations nécessaires pour l'événement.

Après une altercation, l'incident a été résolu grâce à l'intervention du représentant du ministère de l'Intérieur.

Le président de l'Olucome a qualifié cet incident de "mauvaise communication" mais a demandé aux journalistes présents de ne pas publier de photos ou d'images de l'incident.

Gabriel Rufyiri, le président de l'Olucome, a été interrogé sur l'incident et a déclaré que les policiers étaient venus avec une certaine brutalité et avaient encerclé l'endroit, empêchant les gens de sortir.

Selon lui, il s'agissait d'un comportement à déplorer et il a exigé que la police apprenne à respecter les citoyens plutôt que de les maltraiter.

Gabriel Rufyiri a souligné que la réunion avait été annoncée et discutée avec des hauts responsables de l'État. Pour lui, la tenue d'une telle réunion est un droit de tout citoyen.

Franck Espoir Ndizeye



Source : https://fr.igihe.com/Burundi-Suspension-inattendue-d-un-atelier-sur-la-lutte-contre-la-corruption.html