Cette association, accusée de propager la théorie du double génocide, a été critiquée pour ses liens avec des présumés génocidaires encore au large, une théorie avérée du négationnisme.

Des Rwandais du monde entier dont des membres d'Ibuka, ont de tout temps demandé en vain au président du Parlement australien de ne plus accueillir cet événement.

L'Australie est appelée à reconnaître le génocide de 1994 contre les Tutsis et à traiter la négation du génocide comme un crime, à l'instar de la négation de l'Holocauste dans de nombreux pays occidentaux.

Outre les critiques concernant la tenue de cet événement, il est important de rappeler ici que ses organisateurs sont soupçonnés d'avoir des liens avec des fugitifs présumés génocidaires :

Théogene Ngabo, président de la RAQ, est connu pour être le représentant du MRCD-FLN en Australie et d'avoir commis des atrocités durant le génocide. Amiel Nubaha, ancien président de l'association, est le fils de Frodouard Rukeshangabo, surnommé "chasseur de trophées" pour son rôle actif dans la traque, la torture et l'assassinat des Tutsis durant le génocide.

Les autorités australiennes sont et ont toujours été critiquées pour leur inaction face à la présence de fugitifs du génocide contre les tutsi de 1994 sur leur territoire.

La réponse du Parlement australien aux demandes de ne plus accueillir cet événement a été que la Maison du Parlement est accessible à tous les citoyens australiens, si un membre du Parlement les soutient.

Cette position est perçue comme une trahison envers les survivants en particulier, les Rwandais et le monde entier, en général.

Les détracteurs de cet événement-négationniste estiment que le gouvernement australien doit reconnaître le génocide contre les Tutsis commis en 1994 au Rwanda, comme un fait historique et l'un des crimes les plus odieux contre l'humanité.

La négation du génocide est considérée comme la dernière étape du génocide lui-même, et les législateurs australiens devraient en tenir compte dans leurs décisions.

Les citoyens et les politiciens australiens sont appelés à faire preuve d'empathie et de précision pour contrer les idéologies de négation du génocide et les discours haineux qui peuvent survenir lors des discussions entourant le génocide anti-Tutsi de 1994 au Rwanda.

Les autorités Australiennes devraient considérer la négation du génocide, tout comme les récits dangereux qui y sont associés peuvent mener à la violence.

Il est vital et crucial que l'Australie s'engage à combattre ces idées nocives qui n'ont pour but que de falsifier les faits historiques.

Une vue intérieure du parlement australien

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/Le-Parlement-australien-terreau-des-negationnistes-dans-la-commemoration-du.html