On prévient Kinshasa : le Congo Brazzaville n'est pas une simple province de la RDC, et le Président Sassou n'a nullement besoin d'une autorisation venue de là-bas pour agir dans l'intérêt de son pays.

En tant que nation souveraine, il est en droit de signer des accords avec les pays de son choix, dans un esprit de coopération mutuelle. Les conflits entre la RDC et le Rwanda ne devraient en aucun cas interférer dans les relations de Congo Brazzaville avec d'autres nations.

On déplore à Brazza que la RDC souffre d'une mauvaise gouvernance, ce qui se traduit par des propos irresponsables et non réfléchis, voire des insultes envers des chefs d'État. Il est important de rappeler que Brazzaville accueille plus de deux millions de réfugiés congolais sans papiers, qui, malgré cela, se distinguent par leur manque de civilité.

Congo Brazzaville ne se laissera pas intimider par des querelles de voisinage. La nation est déterminée à poursuivre sa propre voie vers le développement et la prospérité. Les décisions prises par le Président Sassou Nguesso sont le reflet de la souveraineté de son pays et de son engagement envers le bien-être de ses citoyens.

Dans cette région où les enjeux sont grands, il est temps que les deux capitales adoptent une approche plus constructive et respectueuse pour favoriser une coopération mutuellement bénéfique.

Au lieu de se chamailler, elles devraient s'efforcer de trouver des solutions communes aux défis auxquels elles sont confrontées et de promouvoir une meilleure compréhension entre elles. Seul un tel partenariat harmonieux permettra à l'Afrique centrale de progresser vers un avenir plus prometteur.

Felix Tshisekedi, président de la RDC et Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Brazzaville-recadre-Kinshasa.html