Cette intervention survient suite au renversement du président Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023, orchestré par le général Abdourahamane Tchiani.

Le nouveau régime en place au Niger a clairement signifié son intention de gérer une transition d'une durée de trois ans. Il insiste sur le fait qu'il ne recherche pas le conflit, mais se dit prêt à défendre le pays face à toute ingérence étrangère.

La Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), quant à elle, poursuit ses négociations diplomatiques et envisage d'intervenir militairement pour rétablir le président Mohamed Bazoum.

Cependant, la décision de la CEDEAO ne fait pas l'unanimité au sein de ses membres. Si certains pays de l'organisation soutiennent le retour de Bazoum au pouvoir, d'autres, comme le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, s'y opposent.

Les dirigeants burkinabè et maliens, fidèles à leur ligne diplomatique, ont récemment affirmé que toute attaque contre le Niger serait perçue comme une attaque à leur encontre.

En concrétisation de cette déclaration, ces deux nations ont décidé d'envoyer des renforts aériens au Niger le 18 août 2023. Selon des sources fiables, ces avions ont atterri à Niamey le dimanche suivant, renforçant ainsi la posture défensive du régime en place.

Le Burkina Faso et le Mali ont déployé des avions de combat ainsi que des hélicoptères au Niger,

Henriette Akimana



Source : https://fr.igihe.com/Soutien-aerien-au-Niger-Le-Burkina-Faso-et-le-Mali-se-mobilisent.html