La campagne présidentielle, prévue pour débuter le 19 novembre, s'approche à grands pas. Mais les actes de répression s'intensifient.

Parmi les victimes emblématiques, Moïse Katumbi, chef de file de l'opposition, a été empêché de tenir des rassemblements politiques. Par la suite, plusieurs figures de l'opposition ont subi des interventions policières lors d'un sit-in contre un processus électoral jugé "chaotique".

Les atteintes aux droits fondamentaux ne s'arrêtent pas là. Des domiciles ont été perquisitionnés, notamment celui de Salomon Kalonda, principal conseiller de M. Katumbi.

Les accusations contre lui, notamment celle de collusion avec le groupe armé M23, soulèvent des questions quant à une motivation purement politique.

Le climat politique est tel que même les médias ne sont pas épargnés. Des journalistes ont été attaqués lors de couvertures d'événements, selon l'organisation Journalistes en danger.

Face à ces événements, la communauté internationale reste vigilante. Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme exprime sa préoccupation, indiquant que de tels abus pourraient compromettre la crédibilité du processus électoral.

Malgré ces observations, le président Félix Tshisekedi, qui aspire à un second mandat, s'est montré réticent à toutes critiques, assurant qu'il demeurerait ferme face à toute menace à la sécurité du pays.

Le message est clair : pour une élection libre et équitable, les libertés fondamentales ne doivent pas être entravées. Il est urgent pour le gouvernement congolais d'agir de manière juste et transparente, évitant une escalade des tensions déjà palpables.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Tensions-pre-electorales-en-RDC-L-opposition-ciblee.html