En effet, Volker Türk, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, n'a pas tardé à rappeler dans une déclaration que " l'imposition de sièges mettant en péril la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est proscrite par le droit international humanitaire ".

Le Haut-Commissariat insiste sur le fait que toute entrave à la libre circulation des personnes et des biens dans le but de mettre en œuvre un siège doit reposer sur des impératifs militaires. À défaut, cette démarche pourrait être qualifiée de punition collective.

Avec gravité, Türk a également exprimé son choc face aux allégations d'exécutions sommaires et, dans certains cas, de terribles massacres infligés par des membres de factions armées palestiniennes.

Il n'a pas manqué de rappeler que " la prise d'otages est formellement interdite par le droit international ", exhortant ces groupes à libérer sans condition tous les civils captifs.

Par ailleurs, des informations émanant des services du Haut-Commissaire indiquent que les frappes sur Gaza menées par l'armée israélienne ont occasionné des victimes civiles.

Cette nouvelle escalade intervient après que le groupe islamiste Hamas, établi à Gaza, ait lancé des attaques sans précédent contre Israël, causant lus de 1000 morts.

En réplique, l'offensive israélienne a tué près de 700 personnes à Gaza, comme le confirment les sources palestiniennes. Cette tension accrue a contraint plus de 187 500 résidents à se déplacer au sein de la bande de Gaza, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu, OCHA.

Ce siège a pour conséquence immédiate d'aggraver la situation de quelque 2,3 millions de Palestiniens résidant dans cette zone déjà lourdement éprouvée par la pauvreté et sous blocus israélien depuis 2007.

La réalité est sans appel, comme le précise M. Gallant : " Pas d'électricité, pas d'eau, pas de gaz ".

Gaza asphixié par le siège Israelien est aussi la cible d'intenses bombardements de l'état Hébreux

Jean Jill Mazuru



Source : https://fr.igihe.com/La-bande-de-Gaza-entre-blocus-et-droit-international.html