Trois facteurs principaux alimentent cette spirale infernale : L'incitation à la haine et à la violence : Les fléaux des discours de haine, particulièrement ceux fondés sur les clivages ethniques, ont envahi les réseaux sociaux et s'infiltrent même dans le discours officiel.

Cette dynamique crée une atmosphère explosive, alimentant les tensions et menaçant la cohésion de la société congolaise.

La sombre alliance entre le gouvernement et les milices : Le rapport pointe du doigt la collaboration troublante entre le gouvernement congolais et divers groupes armés, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les milices Wazalendo.

Ces alliances ont conduit à la fourniture d'armes et à un soutien logistique, renforçant ainsi la puissance de ces groupes déjà notoires pour leurs violations des droits de l'homme.

L'ombre des mercenaires : Un nouveau développement inquiétant est l'implication de mercenaires dans le conflit. Agissant souvent sans scrupule et motivés par le gain, ces acteurs exacerbent la violence, visant fréquemment des civils sans défense.

Le rapport du BCNUDH ne se contente pas de diagnostiquer les maux. Il met l'accent sur la nécessité urgente de s'attaquer aux racines mêmes du conflit.

Face à cette situation, des recommandations clés ont été émises :Le gouvernement congolais est appelé à prendre des mesures drastiques contre le discours de haine. Cela implique à la fois une sensibilisation de la population et des sanctions judiciaires contre les auteurs de tels discours.

L'arrêt immédiat de toute collaboration avec les groupes armés est impératif, avec un accent particulier sur le désarmement, la démobilisation et la poursuite judiciaire des auteurs de crimes.

Ce rapport est un cri d'alarme. L'heure est à l'action, pour que la RDC puisse enfin tourner la page de ces sombres chapitres de son histoire.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Violations-des-droits-de-l-homme-en-RDC-L-ONU-tire-la-sonnette-d-alarme.html