Dans le cadre de sa campagne électorale, le candidat Président aux élections de décembre et Prix Nobel 2018, Denis Mukwege a tenu un meeting, samedi 25 novembre à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu.
Devant la population de cette ville orientale de la RDC, qui est son fief naturel, le candidat Président numéro 15 a martelé sur la sécurité de la population sous ses dimensions institutionnelle, administrative, juridique, économique et sanitaire.
" La paix et la sécurité sont la racine du développement. Et rien ne peut être fait dans l'insécurité. Cela passe notamment par la réforme de l'armée, une armée organisée, car la nôtre est détruite depuis 1996 ", a déclaré, cité par Radio Okapi, le prix Nobel surnommé " le réparateur des femmes " grâce notamment à ses talents de gynécologue et à ses dénonciations de violences sexuelles comme arme de guerre.
Pour le médecin de 68 ans, la réforme de l'armée est le moyen idoine pour avoir cette paix. Cette réforme doit être axée sur trois piliers, entre autres, les vigiles militaires, la valorisation de la police nationale ainsi qu'un service de renseignement de qualité.
En dernier lieu, celui qui a toujours fustigé la gestion du pays par l'actuel président a rappelé aux jeunes et aux femmes sud-kivutiens le rôle considérable qu'ils ont à jouer pour l'avenir de la RDC.
Le Sud-Kivu est l'une des provinces les plus meurtries de la RDC. Elle est victime de l'agression des groupes armés locaux et étrangers, suscitant une situation sécuritaire et humanitaire critique ainsi qu'un déplacement massif des populations.
Odon Bakumba
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