Cette cérémonie religieuse, qui avait pour objectif de prier pour la paix dans la région des Grands Lacs, a vu la participation de plusieurs évêques du Rwanda, du Burundi et de la République Démocratique du Congo, membres de l'Association des Conférences Episcopales de l'Afrique Centrale (ACEAC).

Le Journal Kinyamateka rapporte que ces dignitaires religieux ont unanimement critiqué la décision prise par le gouvernement burundais, appelant les deux nations à œuvrer pour la paix et l'unité.

Musenyeri Harolimana, en sa qualité de Vice-Président de l'ACEAC, a déclaré : " Nous continuons à implorer ceux qui détiennent le pouvoir de construire des ponts qui unissent les gens plutôt que d'ériger des murs qui les divisent. La récente décision de fermer les frontières terrestres entre le Rwanda et le Burundi nous a profondément attristés et suscite une grande inquiétude, car elle affecte la vie des populations, particulièrement celles qui vivent près des frontières. "

Cette situation préoccupante a résonné avec une urgence particulière lors de la célébration, soulignant le rôle crucial que jouent les leaders religieux et politiques dans la consolidation de la paix. Ils sont souvent perçus comme des médiateurs de confiance et des voix influentes capables de guider les communautés vers la réconciliation et l'harmonie.

La messe de prière pour la paix se poursuivra à Goma, en RDC, le 28 janvier 2024, où les évêques de la région des Grands Lacs se réuniront pour continuer à prier pour la paix dans ces pays et dans l'ensemble de la région.

La fermeture des frontières entre le Rwanda et le Burundi, au-delà de son impact politique et économique, touche profondément la vie quotidienne des citoyens des deux pays comme les populations de ces pays ne cessent de l'exprimer.

Bazikarev



Source : https://fr.igihe.com/Desarroi-de-Monseigneur-Harolimana-Face-a-la-Fermeture-des-Frontieres-entre-le.html