À l'occasion de la journée internationale d'action pour les rivières célébrée le 14 mars, l'Observatoire d'Etudes et d'Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale (OEARSE) a encouragé les services de l'État d'appliquer la réglementation en matière de l'eau et des mines pour une protection et utilisation responsable du patrimoine hydrique de la région du Katanga.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, cette ONG invite les services de l'Etat à mettre en place des mécanismes de surveillance de la qualité des eaux de rivières afin de favoriser la gestion rationnelle et équilibrée de la ressource en tenant compte des besoins présents et à venir.
" L'organisation rappelle que depuis la libéralisation du secteur minier, des nombreuses communautés impactées par les activités minières dans la région ont dénoncées le déversement des rejets liquides toxiques dans les rivières avec des effets néfastes sur certaines espèces aquatiques, les maraîchages et sur les humains avec des conséquences graves sur la santé dans les milieux ou les communautés dépendent des rivières pour leurs besoins en eau et comme moyen des subsistances ", a-t-on lu dans ce communiqué.
Pour cette structure, ladite situation démontre, d'une part les limites de l'administration à prendre des mesures " rigoureuses " pour faire des analyses et surveiller la qualité des eaux d'exhaure et d'autre part, les faiblesses dans la mise en œuvre des plans d'atténuations et des surveillances des nombreuses entreprises minières pour minimiser les impacts négatifs des projets miniers sur les rivières.
Dans son communiqué, cette ONG dit que craindre que l'augmentation de la demande des minerais de la transition énergétique puisse renforcer davantage la détérioration et la pollution des rivières si principalement l'Etat et les autres parties intéressées n'adoptent pas des conduites responsables afin de prévenir la détérioration de la qualité des eaux et de la vie aquatique à cause du déversement des liquides ayant un taux des métaux lourds élevés.
En perspective, elle invite les services chargés de la surveillance et de la gestion de l'environnement et des eaux à œuvrer constamment dans l'objectif de préserver la qualité du patrimoine hydrique commun de la région du Katanga et à démontrer de la solidarité aux communautés impactées.
De ce fait, OEARSE encourage les communautés riveraines d'élever leurs voix pour alerter les autorités politiques et judiciaires compétentes sur les éventuels impacts négatifs de déversement des rejets liquides et des eaux d'exhaure toxiques des activités minières dans les rivières de la région .
Somme toute, les entreprises minières sont appelées à renforcer les mécanismes de gestion responsable et durable des eaux évacuées dans le processus d'extraction et de transformation des minerais de la transition énergétique.
Silas MUNGINDA
Cet article Grand Katanga : des opérateurs miniers accusés de polluer les rivières par les eaux d'exhaure est apparu en premier sur Politico.cd.
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