Le stade de 45 000 places est en cours de rénovation pour 160 millions de dollars. Les travaux de rénovation ont débuté en août 2022 et devraient être achevés avant août de cette année.

S'exprimant sur le podcast Long Form de Sanny Ntayombya, Aurore Mimosa Munyangaju, ministre rwandais du Sport a déclaré que l'externalisation de la gestion garantirait que l'installation soit utilisée à son plein potentiel toute l'année.

Le ministère du sport envisage de confier la gestion du stade à une entreprise ou à une personne pour optimiser son utilisation, assurant ainsi un retour sur investissement.

Elle prévoit d'introduire des services complémentaires, comme des restaurants et des événements, pour générer des revenus en dehors des compétitions sportives.

Elle a mentionné que l'accord commercial public-privé a été largement réussi dans la gestion du BK Arena, une arène polyvalente à Kigali utilisée principalement pour des matchs de basketball, de volleyball et des concerts.

"C'est un bon modèle qui a fonctionné. Chacun joue son rôle, ce qui signifie qu'en tant que gouvernement, vous investissez dans les infrastructures et travaillez sur le développement du sport. Vous voulez faire venir quelqu'un qui a l'expertise en gestion et en commercialisation de l'installation. C'est une situation gagnant-gagnant", a-t-elle déclaré.

Selon la ministre, le gouvernement est déjà en discussion avec des parties intéressées par la gestion du Stade Amahoro, mais aucun accord n'a encore été conclu.

La ministre a souligné que l'énorme investissement dans le stade polyvalent visait à garantir que l'installation réponde aux normes fixées par des organismes mondiaux tels que la FIFA et la Fédération mondiale d'athlétisme, augmentant ainsi les chances du Rwanda d'accueillir des compétitions majeures.

La ministre Mimosa indique que le gouvernement rwandais voit le stade Amahoro comme un investissement qui doit offrir un retour sur investissement.

En plus de répondre aux normes internationales pour accueillir des compétitions, il vise à réduire les coûts liés aux déplacements de l'équipe nationale en organisant des événements locaux.

Cela permettrait, selon la ministre, d'économiser sur les dépenses de préparation de l'équipe, les hôtels et les vols, qui sont presque équivalents à ceux nécessaires pour organiser des compétitions à l'étranger.

Elle a également parlé de plans pour construire ou donner un lifting à au moins six autres stades à travers le pays, notamment à Musanze, Gicumbi, Rubavu et Nyagatare, afin de permettre au Rwanda de se porter candidat pour des tournois majeurs tels que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN).

"En tant que gouvernement rwandais, nous voulons nous positionner en tant que pôle sportif. Pour vous positionner en tant que pôle sportif, vous devez investir dans les infrastructures, non seulement pour les stades mais aussi dans d'autres disciplines", a-t-elle conclue.

Ministre Mimosa avec le journaliste Sanny Ntayombya

Bazikarev



Source : https://fr.igihe.com/Le-Rwanda-vise-un-retour-sur-investissement-du-stade-Amahoro.html