Dans une série de posts éloquents sur X (ancien twitter), la journaliste exprime sa déception et son désarroi face à ce qu'elle considère comme un manquement aux principes fondamentaux du journalisme.
"Je ne peux pas continuer à collaborer dans ces conditions", écrit-elle. Elle souligne l'importance de ne jamais compromettre l'éthique journalistique, surtout dans un contexte où le négationnisme et l'extrémisme de droite gagnent du terrain en Europe.
Cette démission de Cateux a suscité une vague de soutien de la part de collègues et d'observateurs internationaux qui ont réagi à son compte x qu'elle a utilisé pour motiver sa démission.
Cette démission intervient au moment où Colette Blaeckaman, une autre journaliste renommé, a exprimé sa désolation face à la situation.
Elle a affirmé que " Le projet éditorial de la campagne 'Rwanda classified' est clairement de diaboliser Kagame. Je découvre tardivement, à mon détriment, ce monde de Forbidden Stories. J'ai été impliquée dans une opération qui n'a rien de journaliste qui s'appelle une conjuration.
Les partisans de la journaliste démissionnaire ont utilisé les réseaux sociaux pour exprimer leur soutien et mettent au clair les défis constants auxquels sont confrontés les professionnels des médias qui s'efforcent de maintenir des normes éthiques élevées dans un environnement de plus en plus polarisé.
Beaucoup ont salué son courage de mettre en avant les valeurs plutôt que la carrière, un geste qui résonne fortement à une époque où la vérité est souvent manipulée.
Dans ses tweets, Aline Cateux s'engage à poursuivre son travail de recherche et à revenir à ses écrits et ses livres, soulignant son engagement indéfectible envers la vérité et l'intégrité.
Bazikarev
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