Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU, a déclaré : " Nous espérons que cet accord contribue à créer les conditions nécessaires pour une désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda et permet le retour en sécurité des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays. "
Cette déclaration intervient après une réunion tenue le 30 juillet 2024 entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, de la RDC et de l'Angola, qui ont convenu d'un cessez-le-feu dans l'est du Congo, comme l'a indiqué la présidence angolaise.
Les pourparlers de paix, tenus à Luanda sous la médiation de l'Angola, ont abouti à l'établissement d'un cessez-le-feu devant entrer en vigueur le 4 août 2024 à minuit.
Le mécanisme de surveillance de ce cessez-le-feu sera renforcé par un "Mécanisme de Vérification Ad Hoc", selon un communiqué publié après la réunion.
La France et la Belgique ont également salué l'annonce du cessez-le-feu entre belligérants. Le 5 juillet 2024, les États-Unis avaient déjà annoncé une "trêve humanitaire" de deux semaines, mais cet accord n'avait pas été respecté dans certaines zones.
Pour rappel, Le conflit entre le gouvernement congolais et le mouvement du 23 Mars (M23) trouve ses racines dans l'instabilité chronique de la région des Grands Lacs.
Le M23 est né en 2012, formé par d'anciens membres de la rébellion du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP).
Le nom "M23" fait référence à l'accord de paix signé le 23 mars 2009 entre le gouvernement congolais et le CNDP, un accord que les rebelles accusent Kinshasa de ne pas avoir respecté.
Bazikarev
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