La MONUSCO avait initialement prévu, en mars 2024, de se retirer du Sud-Kivu en avril, puis du Nord-Kivu, afin de conclure sa mission dans le pays d'ici la fin de l'année.
Les troupes basées au Sud-Kivu sont effectivement parties, remettant leurs installations aux forces de sécurité de la RDC.
Cependant, la situation sécuritaire au Nord-Kivu s'est aggravée, en raison des affrontements entre l'armée congolaise et le groupe armé M23.
Omar Abou, chef de la MONUSCO au Nord-Kivu, a déclaré aux médias que le Conseil de sécurité de l'ONU avait demandé une évaluation de la situation au Sud-Kivu après le retrait des troupes.
Il a également indiqué qu'à la demande de la RDC, la MONUSCO a décidé de maintenir ses forces au Nord-Kivu au-delà du 31 décembre 2024.
Abou a expliqué que le Conseil de sécurité avait recommandé que la MONUSCO continue de soutenir les forces de maintien de la paix de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC), tout en exhortant la population à appuyer leur mission.
Cette décision intervient alors que le M23 contrôle plusieurs zones dans cinq territoires : Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Lubero, et Walikale.
Bazikarev
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