Cause: Un groupe armé visible temporairement à Mudusa, allié aux combattants wazalendo fait véhiculer des messages de menace et d'intimidation aux écoles, protestant contre tout mouvement des élèves des enfants et enseignants.

Dans un audio devenu viral sur la toile, ces jeunes armés expliquent cette position par le fait que les écoles de cette contrée qu'ils occupent pourront bientôt commencer à percevoir des frais scolaires au gré du Mouvement révolutionnaire AFC-M23 qualifié de rebelle par ces derniers.

Le week-end dernier, ces jeunes, visiblement armés, ont fait irruption au centre de négoce kasihe où ils ont demandé à toutes les mamans qui font du commerce à la sauvette de ne pas envoyer leurs enfants au cours avant que le Mouvement révolutionnaire n'emballe.

Cette même parole avait été donnée aux écoles de Mumosho, celles oeuvrant à nyantende et aux environs.
Depuis ce jour là, aucune école n'a ouvert ses portes.

Cette décision qui suscite aujourd'hui des débats et questions sur le droit inaliénable à l'éducation des enfants congolais plongerait plus de 50.000 enfants dans un paternalisme outré, selon les enquêtes que nous avions faites depuis la décision.

Pour ce lundi, 15 septembre 2025, les écoles de Mudusa et Mumosho n'ont pas accueillies les enfants.

Les acteurs citoyens, contraints de se taire dans un contexte de péril et de précarité n'ont pas réussi à dénoncer cette manoeuvre orchestrée en défaveur de l'enfant congolais, innocent.

Les parents d'élèves demandent aux parties en conflit soit de trouver d'autres voies et moyens de régler leurs comptes que de s'attaquer injustement aux enfants, innocents de leur état.

L'urgence s'impose pour les autorités de prendre également des précautions durables afin que les élèves vaquent librement à leurs activités scolaires, en toute quiétude.

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Source : https://kivuavenir.com/education-en-berne-les-activites-scolaires-cadenassees-a-mudusa/