Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, le Premier ministre britannique Keir Starmer a affirmé que cette reconnaissance vise à " raviver l'espoir d'une paix durable et à soutenir la perspective d'une solution à deux États ".
De son côté, le Premier ministre canadien Mark Carney a précisé que Ottawa agit " dans le cadre d'un effort international concerté visant à garantir la coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens " et a insisté sur le fait que cette démarche ne remet pas en cause le soutien indéfectible du Canada à Israël.
En Australie, le chef du gouvernement Anthony Albanese a mis en avant " les aspirations légitimes et de longue date du peuple palestinien à disposer d'un État souverain ".
Par ailleurs, ces annonces interviennent alors que le conflit israélo-palestinien reste particulièrement tendu. Israël a intensifié ses opérations à Gaza depuis l'attaque du Hamas en octobre 2023, tandis que certains responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, dénoncent cette reconnaissance comme une menace pour la sécurité d'Israël et proposent des mesures radicales, telles que l'annexion de la Cisjordanie.
De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas a salué cette décision comme " un pas vers une paix durable ", soulignant l'importance de la reconnaissance internationale pour la construction d'un État palestinien viable.
En outre, cette vague de reconnaissances s'inscrit dans un mouvement global : près des trois quarts des 193 États membres de l'ONU reconnaissent déjà l'État palestinien proclamé en 1988 par la direction palestinienne en exil.
Parmi les pays qui devraient officialiser leur position lors du sommet de New York figurent Andorre, la Belgique, le Luxembourg, Malte et Saint-Marin.
IGIHE
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