Lors de son allocution, Abbas a décrit en détail les souffrances des habitants de Gaza, affirmant que ceux-ci " faisaient face à une guerre de génocide, de destruction, de famine et de déplacement " menée par Israël, son intervention ayant lieu à la veille du discours en personne du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, prévu vendredi à New York.
Malgré les horreurs détaillées dans son discours, Abbas a tenu à distinguer l'action du Hamas du peuple palestinien, affirmant que " cette attaque ne représente pas son peuple ". Il a présenté sa vision d'une gouvernance post-conflit dans les territoires palestiniens, soulignant que l'Autorité palestinienne était " prête à assumer l'entière responsabilité de la gouvernance et de la sécurité ".
" Le Hamas n'aura aucun rôle à jouer dans la gouvernance ", a insisté Abbas, ajoutant que le groupe devait remettre ses armes. " Il ne peut y avoir de justice si la Palestine n'est pas libérée ", a-t-il déclaré. Dans un discours bref, le président palestinien a remercié les dirigeants mondiaux qui ont soutenu les Palestiniens pendant la guerre à Gaza et s'est félicité de la récente reconnaissance de l'État palestinien, qui a redonné espoir à son peuple pour la paix et la fin du conflit.
Il a notamment salué les annonces de la France, du Royaume-Uni et du Canada reconnaissant la Palestine comme État indépendant et a appelé les autres pays à suivre cet exemple, tout en soulignant que la reconnaissance symbolique ne suffisait pas à répondre à l'urgence actuelle.
Avant de conclure, Abbas a adressé un message d'espoir aux Palestiniens : " Peu importe la durée des souffrances, leurs conséquences ne briseront pas notre volonté de vivre et de survivre. " Après ce discours, l'attention se tourne désormais vers Benjamin Netanyahu, attendu vendredi à l'ONU, qui devra justifier la poursuite de cette guerre qui dure depuis deux ans à Gaza.
IGIHE
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