La structure des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, ce mardi 22 août, déclaré que les autorités de la République démocratique démocratique du Congo maltraitent les dirigeants des partis politiques de l'opposition en restreignant leurs libertés fondamentales et en arrêtant des cadres de partis.

Le démarrage officiel de la campagne pour la présidentielle est prévue pour le 19 novembre prochain, alors que les élections générales pour 20 décembre. Cependant, en vertu du droit régional et international relatif aux droits humains, HRW rappelle que les autorités congolaises sont tenues de garantir les droits à la liberté d'expression, d'association, de réunion pacifique et de circulation.

" Les autorités devraient mettre fin aux arrestations arbitraires et respecter pleinement le droit des personnes détenues à une procédure régulière et à un procès équitable ", recommande cette structure humanitaire.

Thomas Fessy, chercheur principal de Human Rights Watch sur la RDC, indique que la récente vague d'arrestations et de restrictions des libertés fondamentales par les autorités congolaises vise les candidats à l'élection présidentielle issus de l'opposition et leurs dirigeants.

" Le gouvernement devrait veiller d'urgence à ce que ces candidats, leurs partisans et tous les Congolais-e-s puissent librement exprimer leurs opinions et organiser des manifestations pacifiques avant les scrutins de décembre ", a fait savoir ce chercheur.

Parmi ces répressions, l'ONG a noté, entre autres, le cas de l'opposant Moïse Katumbi. Ce dernier a été empêché par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) de se rendre dans la province du Kongo-Central, où il avait prévu plusieurs réunions et rassemblements politiques.

Trois jours après, la même police empêchait les trois autres opposants qui forment un bloc avec l'ancien gouverneur du Katanga, Martin Fayulu, Delly Sessanga ainsi leurs militants pour un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces derniers protestaient contre ce qu'ils ont décrit comme un " processus électoral chaotique ".

Les autres cadres de l'opposant sous la même coupe de répression sont, entre autres, Salomon Kalonda (détenu par l'auditorat militaire), Frank Diongo (arrêté par la garde républicaine), accusé de détention illégale d'arme ; ou encore Chérubin Okende, assassiné dans sa voiture le 13 juillet dernier.

Odon Bakumba

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