Sa nomination intervient peu de temps après le retrait du précédent candidat, Tom Emmer, qui a cédé sous la pression de l'ex-président Donald Trump.
Tom Emmer, représentant du Minnesota et figure de l'establishment républicain, semblait dès le départ peu enclin à rallier l'ensemble du soutien nécessaire, avec une opposition marquée d'une vingtaine d'élus trumpistes.
Sans un "speaker" en place, la Chambre se voit paralysée, incapable de procéder à un vote sur des projets de loi essentiels. Une telle situation pourrait entrainer une paralysie de l'administration fédérale d'ici mi-novembre, renforçant les enjeux de cette désignation.
Michael McCaul, chef républicain de la commission des affaires étrangères, a exprimé sa consternation face à cette situation, insistant sur l'urgence de nommer un président pour assurer le bon fonctionnement du gouvernement.
Il est impératif, notamment pour répondre aux demandes du président Joe Biden d'assister Israël et l'Ukraine.
La quête du "speaker" est ainsi devenue un casse-tête pour les républicains, avec plusieurs candidatures avortées, dont celle de Jim Jordan, allié de Trump.
Jean Jill Mazuru
Source : https://fr.igihe.com/USA-Congres-en-crise-Mike-Johnson-enieme-espoir.html
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