Tshisekedi a été porté au pouvoir en 2018 par un accord secret avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Cet accord a été dénoncé par l'opposition congolaise et par la communauté internationale comme une fraude électorale.

En 2023, le gouvernement congolais semble préparer une nouvelle fraude électorale. Il a multiplié les obstacles pour empêcher les observateurs de l'UE de mener leur mission de manière indépendante.

Parmi ces obstacles, on peut citer : le refus que les observateurs utilisent des téléphones satellitaires, qui sont indispensables pour leur communication bloqués par l'Agence nationale de renseignements (ANR), le service de renseignement congolais de connivence bien évidemment avec le gouvernement.

La mission a mis le doigt sur l'assassinat du député Sherubin Okende dont les conclusions de l'enquête traînent en longueur ainsi que l'arrestation arbitraire du journaliste indépendant Stanislas Bujakera.

Ces obstacles sont une violation flagrante des droits de l'homme et de la liberté d'expression. Ils montrent que le gouvernement congolais est déterminé à empêcher une observation indépendante des élections.

Les observateurs de l'UE sont inquiets de la situation. Ils estiment que les élections ne pourront être ni libres, ni transparentes, ni apaisées.

La crise entre la RDC et l'UE est un sérieux obstacle à la tenue d'élections libres et transparentes en 2023. Elle est une menace pour le processus électoral et pourrait avoir des conséquences pour la relation et la coopération entre l'union européenne et la RDC.

Le départ des observateurs de l'UE sapera la crédibilité des élections présidentielles de 2023. Les observateurs de l'UE sont considérés comme des experts indépendants et impartiaux, et leur présence est essentielle pour garantir la transparence et la légitimité des élections.

Leur départ laissera un vide qui sera difficile à combler, et les résultats des élections seront inévitablement remis en question par l'opposition et la communauté internationale.

Ensuite, le départ des observateurs de l'UE aggravera le climat politique déjà tendu en RDC. L'opposition accuse le gouvernement de préparer une fraude électorale, et le départ des observateurs de l'UE sera perçu comme une confirmation de ces accusations.

Cela pourrait conduire à des manifestations et des violences, qui pourraient encore plus déstabiliser le pays.

Enfin, le départ des observateurs de l'UE pourrait avoir des conséquences négatives pour la coopération entre la RDC et l'UE. L'UE est un partenaire important de la RDC, et le départ des observateurs de l'UE pourrait refroidir les relations entre les deux partenaires. Cela pourrait avoir des conséquences négatives pour le développement de la RDC, qui dépend en grande partie de l'aide de l'UE.

Tite Gatabazi



Source : https://fr.igihe.com/Crise-entre-la-RDC-et-l-UE-un-coup-dur-pour-le-processus-electoral.html