Depuis que le Vice-premier ministre chargé de l'Intérieur, Peter Kazadi, a pris la mesure portant interdiction de circulation des moto-taxis dans la commune de la Gombe, au grand dam de la population, les moyens de transport en commun deviennent très difficiles pour arriver à Gombe. Telle est la situation de la population qui a du mal à atteindre le centre-ville.
Pour attraper un taxi de Magasin Kintambo à Gombe ou centre-ville, du rond-point Huilerie au centre-ville, les clients se bousculent et se font taxer le double de prix afin d'arriver au centre-ville.
À cela s'ajoute, le phénomène demi-terrain qui refait surface. Dans l'avant-midi de la journée, pour prendre place à bord d'un taxi de Magasin Kintambo à Gombe, un bon nombre de conducteurs fait payer à 2500 FC. Il en est de même pour la gare centrale (boulevard). De rond-point Huilerie à la gare centrale, le prix revient à 2000 FC direct.
C'est du pain béni pour les conducteurs de taxi et taxi-bus. C'est l'occasion du gain facile. Ces conducteurs privés vivent au jour le jour. L'Hôtel de ville de Kinshasa ne se soucie guère d'harmoniser le tarif de transport dans la capitale congolaise.
Face à ces mesures prises par le VPM de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi pour la commune de la Gombe, les chauffeurs en ont profité pour majorer le tarif du transport et définir les itinéraires à leur guise. L'autorité publique semble toujours être faible. Les tracasseries des agents de l'ordre battent leur plein pour faire respecter ces fameuses mesures " Made by Peter Kazadi ".
Certains usagers du transport en commun du rond-point Huilerie au centre-ville, ont déclaré, ce mardi 12 mars à POLITICO.CD, qu'ils sont restés quatre heures sous le soleil à l'arrêt pour trouver un taxi ou taxi bus à cause de la hausse du prix du transport et ce taxi ou taxi-bus fait demi-terrain REGIDESO en lieu et place de la Gare Centrale (boulevard). En revanche, ils reconnaissent la facilité des taxi-motos.
D'après eux, arriver au centre-ville devient de plus en plus un casse-tête tant pour les propriétaires des automobiles que les utilisateurs des transports en commun. Si pour les uns, ce sont les embouteillages et le phénomène demi-terrain qui dérangent le plus, pour les autres par contre, ce sont des mesures prises par le gouvernement interdisant de taxi motos à Gombe et qui, disent-ils, a fait augmenter le prix des transports en commun.
Cette situation, en effet, fait souffrir nombreux citoyens kinois qui sont obligés de toujours sortir avec plus d'argent que prévu pour éviter de marcher à pied par manque d'argent.
La ville n'est pas gouvernée. On ne sent pas l'autorité de l'Etat. Bien au contraire, c'est elle qui trouve des astuces pour que ces chauffeurs véreux ne s'acquittent pas de leur devoir. Dans ce secteur de transports, l'autorité doit appliquer la loi plutôt que de devenir complice des combines avec ses sujets.
Christian Okende
Cet article Kinshasa: le phénomène demi-terrain, hausse du prix des transports, la population se plaint! est apparu en premier sur Politico.cd.
0 Commentaires